Disney/Pixar

Edition Spéciale: Le feuilleton Disney et Pixar, le dénouement.

C'est le premier gros évènement de 2006 dans l'industrie de l'animation, le feuilleton a duré des mois et des mois, alimenté par clash médiatiques inteposés entres Micheal Eisner et Steve Jobs à travers des déclarations cignlantes l'un envers l'autres. Mais aujourd'hui le dénouement historique est arrivé, Robert Iger, le tout récent président de Disney remplaçant le contreversé Michael Eisner, va racheté les studios PIXAR pour plus de 7 milliards de dollars, donnant à Steve Jobs, John Lasseter et Ed Catmull, les parrains de Pixar, des postes très important au sein de Disney. Détails:

Le communiqué de presse de la Walt Disney Company a été publiée cette nuit et dévoile les termes de ce rachat. Ainsi, le groupe Walt Disney va acquérir le studio Pixar pour la somme 7.4 milliards de dollars. L'accord sera finalisé pour l'été et les actionnaires de Pixar recevront 2.3 actions de Disney pour une action Pixar. Le rachat de Pixar par Disney est un avantage considérable pour Disney, en effet les plus grands succès de l'industrie de l'animation ces dernières ont été dominés par Pixar avec 6 films qui ont tous rencontré le succès ( la saga Toy Story, 1001 pattes, Monstres et Compagnie, Le Monde de Nemo et Les Indetructibles.) et Dreamworks (Shrek...) alors que la division animation de Disney connaissait une crise qui s'est conclue par la fermeture du département d'animation traditionelle qui avait donné les plusieurs âges d'or de Disney.

Avec l'achat de Pixar, "nous épousons la culture unique de Pixar, qui depuis deux décennies a permis l'éclosion de certains des films les plus réussis et innovants de l'histoire", déclare Robert Iger; "L'ajout de Pixar rehausse de manière significative [la division] animation de Disney, qui est un moteur de créativité essentiel pour entraîner la croissance de nos activités". Michael Eisner le précédent PDG de Disney avait échoué à entretenir des relations fructueuses avec Pixar, mais aussi avec Miramax et les Frères Weinstein. Depuis son départ, Iger a renoué les liens avec Steve Jobs notemment avec le partenariat entres Disney et Apple sur l'Ipod Video.

Au termes de cet accord, Steve Jobs PDG d'Apple et de Pixar sera promu Administrateur du groupe Disney (ce qui ramène à 11 sur 14 le nombre d'administrateurs indépendants de la direction). Les actionnaires de Disney devront valider cette nomination lors de leur prochaine assemblée générale. Quand à Ed Catmull, président de Pixar avec Job, il est nominé à la tête du département Animation de Disney (regroupant Disney et Pixar désormais) , remplaçant le médiocre David Stainton qui avait fermé le département d'animation traditionelle de Disney et géré la division de façon largfement critiqué par les animateurs (dont beaucoup sont partis après avoir vu leur projets annulé au profits de suites plus rentables). John Lasseter, en prendra les commandes artistiques et sera aussi premier responsable de la création au sein de Walt Disney Imagineering, la division chargé d'imaginer et concevoir les attractions des parcs Disney.

Le 19 janvier, William Drewry, analyste de la banque Crédit suisse, estimait que ce rapprochement serait "un grand pas pour Disney. Pixar deviendrait de fait la division de cinéma d'animation de Disney et cela résoudrait instantanément la priorité numéro un sur la liste de M. Iger", à savoir revitaliser l'animation. Qui dit films à succès dit personnages populaires, que Disney pourra décliner encore à l'avenir, soit sur grand écran sous forme de suite, soit en attractions dans ses parcs. Wall Street a accueilli l'opération avec enthousiasme, même si le prix en a fait tiquer certains. "Le prix est un peu plus élevé que prévu", estime Dennis McAlpine, analyste chez McAlpine Associates. "La valeur créée par l'arrivée de Steve Jobs au conseil d'administration de Disney est bien plus élevée que la prime que Disney paie pour Pixar, souligne de son côté Laura Martin, analyste chez Soleil-Media Metric Laura Martin. La valeur créée par le rapprochement de Disney avec l'empire Apple est inestimable."

Pour conclure, cet achat est un grand pas pour chaque partie, Disney en acquérant Pixar s'est garanti les qualités du studio le plus en vogue et des plus talentueux de l'industrie en leur confiant les postes artistiques, évitant ainsi que la création de films animés soit dirigée par des éxécutifs dirigés par les profits. Pixar bénéfie d'une distribution et d'un pouvoir de diffusion inégalée pour leurs prochains films. Après tout, les studios Pixar ont toujours été animés par les enseignements de Walt Disney, c'est un juste retour que ces passionés puissent redorer le blason de Disney qui s'est laissé envahir par les profits à tout prix, quitte à sacrifier leur panthéon de grands classique à l'autel des suites sans âmes. Il faudra quelques temps avant de pouvoir voir les répercussions positives que cet accord va avoir, mais l'avenir pour les amateurs d'animation et de Disney semble vraiment brillant et rempli d'espoir.