Chicken Little

sortie nationale française le 7 décembre

 

Chicken Little est donc le premier vrai film 3D de Disney, tentant enfin de se jeter dans la course aux pixels face au Roi Pixar et aux heureux suivants qui se sont lancés dans la foulée de Toy Story tel que Dreamworks via PDI ou encore la Fox via BlueSky. Et bien on ne trouvera pas de révolution marquante dans ce Chicken Little comparé aux Toy stories, 1001 pattes, Nemo, Shrek ou encore les différents Âges de glace. La 3D semble encore se confiner aux histoires légères, comèdies propices aux gags à répétitions mettant en scène des animaux à plumes, à poils ou à écailles. Chicken Little bénéficie indéniablement d'un design léché et très inspiré mettant en avant des décors colorés et bigarrés. Les personnages quand à eux font penser fortement avec nostalgie aux personnages de BDs Disney où les faciès d'animaux peuplaient les villes contemporraines. L'environnement est aménagé de manière très intéressante en fonction de la race de l'animal qu'il l'habite, un des points très positifs pour moi du film, par exemple la maison de Chicken Little regorge de petits détails à peine visible mais quir ajoute énormément au charme du film; comme par exemple un tapis rappelant un oeuf au plat ou les formes d'oeufs dissiminés un peu partout dans le ménager.

Les personnages sont pour les premier rôles assez fouillés, Chicken Little a un passé et des problèmes présents qui pourront toucher quelques futurs spectateurs en mal de communication avec les parents. Figure parental représenté par le Père, veuf (figure réccurente chez Disney, on ne faillit pas à la tradition ici) et est le personnage qui m'a le plus touché dans le film, perdu sans sa femme, ne sachant pas de quelle manière établir la relation avec son fils. La bande de Little composée d'Aby, la vilaine petite cane au visage pas très avantageux (personnage efficace en termes de sidekicks), Boulard, le cochon obèse sur qui la plupart des gags reposent efficacement et surtout FISHY, ces apparitions sont irresistibles. Autre personnage dont non ne voit vraiment que trop peu: le porc épic dont j'ai oublié le nom français, cool!

L'animation est loin d'égaler les prouesses Pixariennes ou même des derniers Dreamworks, les mouvements font parfois pas très naturels (comme les chutes ou les courses) et les gestes parfois animées de façon hasardeuses. On sent que ça débute Côté scénario j'ai trouvé que ça tournait un peu en rond, très (trop) classique dans le déroulement, pas de grandes surprises de ce côté là. Et pas beaucoup de paysages différents, on est souvent dans le décor de la ville de Oakley Oaks qu'on connait par coeur, à part 2 escapades en territoires étrangers. Le rhytme du film est aussi inégal par moment. Le film regorge de petits gags, que ce soit en premier ou en arrière plan, certains plus réussis que d'autres. Les références à la culture contemporraines sont légions (portables, Spice Girls tout y passe) et bloquera peut-être le film dans son époque. Le film manque aussi de scènes cultes, de scènes qui résumerait le film quand on évoquerait son titre comme par exemple le Rêve Bleu quand on vous dit Aladdin ou Le Baptême de Simba quand on parle du Roi Lion. En sortant de la salle, pas de scènes m'ont vriament marqués, j'ai plus eu une impression de succession de moments jonchée par des séquences humouristiques plus ou moins inoubliables.

Le final du film est quand très réussi, plein d'autodérision envers l'industrie cinématographique Hollywoodienne et s'assumant comme tel! Les références à des standard de la chason contemporraines (I will survive...) superbement amenés à travers le personnage de Boulard (fan de Streisand ) et les situations de l'action, sont également très originales et efficaces!

Bref pour un premier essai, Chicken Little se débrouile quand même pas mal, il s'éloigne (hélas) beaucoup des qualités que l'on aimait chez Disney (poèsie, émotions, romance...) pour se rapprocher de la norme actuelle qui veut que l'équation d'un film 3D rentable mélange HUMOUR, GAGS et Musique POP contemporraine, un peu dommage. Il est clair qu'il y a encore un chemin à faire pour pouvoir maîtriser l'outil de la 3D, j'ai donc hâte de voir les prochains films du studios comme Rapunzel et American Dog mené par des réalisateur de la vieille école avec l'outil 3D.

 

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Dossier rédigé et mis en page par Kinoo.
2005